Interview : Naïve New Beaters

La Onda, vague electropicale

Interview : Breakbot

By Your Side, une petite faiblesse qui vous perdra...

Album du mois : Sinner DC, Future That Never Happened

Parfaite petite ôde rétro-futuriste sur le label Mental Groove...

Focus : Two Door Cinema Club

Beacon, une livraison quatre étoiles...

Fluo Girls

The hottest girls of the moment...

7.28.2014

Mad Max : Fury Road, la bande-annonce

"Mad Max : Fury Road" reprend un peu les choses là où "Mad Max 2 : le défi" les avaient laissées en 1981. Tom Hardy ("Inception", "The Dark Knight Rises"...) endosse le rôle jadis tenu par Mel Gibson dans la trilogie des Mad Max. Derrière la caméra, on retrouve le père de la série, George Miller, qui revient à ses premières amours (le film d'action), bien loin des "Happy Feet" et "Babe 2" ! On pourra  également voir la nouvelle coupe de cheveux de Charlize Theron qui s'est rasée de près pour l'occasion. C'est au Comic-Con, à San Diego, que la bande-annonce du quatrième volet des aventures post-apocalyptiques de Max a été dévoilée. Le film sera sur les grands écrans en mai 2015. Patience...

ES

Mad Max : Fury Road, official trailer

6.26.2014

Feadz, Instant Alpha (Ed Banger/Because)

Enfant du hip hop, tendance electro, Feadz a fait ses premières armes aux cours des années 90 en tant que DJ puis producteur. C’est le label berlinois d’Ellen Allien, BPitch Control, qui a était le premier sensible à ses morceaux hybrides publiés sur quatre Eps, entre 2001 et 2006. Puis, la parisien s’est acoquiné avec certains de ses homologues de la capitale, comme le regretté DJ Medhi, Mr Oizo ou d’autres pensionnaires du label Ed Banger. Mais, c’est sa rencontre avec la belle Uffie qui va lui permettre de toucher un public plus large avec une poignée de hits bien ficelés qui vont retourner les dancefloors (« Pop The Glock », « Hot Chick »…). En 15 années d’activité, on va dire que Fabien Pianta (alias Feadz) a pris son temps pour se lancer sur un grand format en solo, enfin, presque, puisque l’on retrouve des collaborations avec Tekilatex, Dj Kodh ou la blonde Kito. Ca commence par une sorte d’hommage à LFO et au rap des années 90 (« Welcome To Paris ») avant que l’on rejoigne les terres de la musique 8-bit-dubstep sur « Electric Empire » et la voix auto-tunée de Kito, morceau qui ne dépareille pas par rapport à ses travaux réalisés en compagnie d’Uffie. De l’aérien « Metaman » au hip hop trituré et quasi-jazz-funk de « The Purpose », Feadz excelle dans l’art du « cut and paste » et livre un bon patchwork de ses infleunces.

SGL

Feadz, Instant Alpha  (Ed Banger/Because)
Sortie le 20 janvier 2014

Feadz, Welcome To Paris, video audio

5.06.2014

The Hacker, Love/Kraft (Zone Music-La Baleine)

On se souvient encore du temps où leproducteur grenoblois agitait les scènes du monde entier avec Miss Kittin etson electro un brin roide mais drôlement sensuelle. Après plus de 20 ans d'activité, The Hacker revient (pour la troisième fois) sans sa miss avec un disque en deux parties, dont une moitié nous est aujourd'hui livrée. A la première écoute, on se dit que Michel Amato fait un peu son Tiga (en moins minimaliste) sur ce brillant "A Thousand Time" où la voix de l’américain Perspects se fait entendre. Puis "Clear" revisite le début des années 90 avec son piano qui rappelle certaines productions américaines dance music de l'époque. Ensuite, d'anciennes communication entre Détroit et Berlin (à moins que ce ne soit Düsseldorf) se réactivent au grès d'un "Drifting'" épique et electro en diable. Et voici que "Parallel Universe" nous replonge dans cette époque où quelques Djs visionnaires rêvaient de transformer le dancefloor en vaisseau spatial capable d'aller visiter les confins de la galaxie. Laurent Garnier doit être ravi. Enfin, "Pure Energy" offre une tribune aux sonorités techno hardcore pré-gabber, celles qui existaient avant que la vitesse des Bpm ne devienne incontrôlable. Vite la suite !


Laurent Gilot

The Hacker, Love/Kraft (Zone Music-La Baleine)
Sortie le 21 avril 2014

The Hacker featuring Perspects, A Thousand Times, official video



5.20.2013

Visage, Hearts And Knives (Blitz Records)

Aujourd'hui, à part les nostalgiques, peu de monde attend quoi que ce soit de la formation de Steve Strange. Visage a eu son heure de gloire aux débuts des années 80 avant que "Fade To Grey" ne devienne le passage obligé de tout bal ou mariage qui se respectent. Partiellement réhabilité par les vagues techno-house des 90’s et electroclash des 2000's, Visage a connu des hauts et des bas alors que son leader s’est battu contre certaines addictions. Des chansons à hauteur d'homme, voilà la sensation immédiate qui nous vient à l'esprit quand on écoute cette livraison, la première depuis « Beat Boy » en 1983 ! Il faut dire qu'au cours de ces 10 dernières années, Steve et son groupe à géométrie variable (MKII) n’ont pas arrêter de travailler sur de nouvelles compositions pour montrer que la "bête" était encore en vie, et pas seulement à cause d'un hit universel. Situé dans une veine proche de ce que Visage a pu produire sur ses trois premiers albums mythiques, "Hearts And Knives" combine le songwriting des 80's (des chansons aux refrains immédiatement identifiables) avec des sons remis au goût du jour. "Never Enough" chante Strange sur le titre éponyme d'ouverture. On n'a pas de mal à le croire tant sa soif de nouvelles aventures soniques est ici audible.

Sibylle GL

Visage, Hearts And Knives (Blitz Records)
Sortie le 20 mai 2013

Visage, Dreamer I Know, official video

5.06.2013

Miss Kittin, Calling From The Stars (Wagram)

Quand on regarde la pochette de « Calling From The Stars », on est tenté de comparer la diva electro à Björk alors que la vidéo de l’impeccable single « Bassline » laisserait penser à une variation moderne de Valérie Dore (une de ses idoles). En tout cas, cette mise en images illustre parfaitement la volonté de Kittin de faire le show tout en restant dans l’ombre. Non, elle ne deviendra pas une méga-icône sexy et putassière des années 2000 avec son electro pop mâtinée d’italo-disco et gavée de basslines monstrueuses. Au moins, cela lui permettra de garder son intégrité tout en partant à la conquête des pistes de danse du monde entier. Ici, la chanteuse-productrice n’a pas froid aux yeux puisqu’elle nous propose un double album en guise de retour inespéré. Il faut dire que l’on garde encore un souvenir intact de ses mélopées lancinantes qui ont fait des merveilles aux côtés de The Hacker, Golden Boy ou Felix Da Housecat à l’orée des années 2000.  Avec « Calling From The Stars », le « Nightcall » de Kavinsky n’a qu’à bien se tenir. Parfois, Kittin nous rappelle qu’elle vient de l’underground techno (« Life Is My Teacher »). La miss compile ainsi 30 années de musique electro sous toutes ses formes jusqu’à la captivante reprise du « Everybody Hurts » de R.E.M.. Le deuxième CD, quant à lui, est plus atmosphérique et cosmique avec ses mélodies qui ne touchent pas terre, comme son interprète.

Marcus

Miss Kittin, Calling From The Stars (Wagram)
Sortie le 22 avril 2013


Miss Kittin, Bassline, official video

4.02.2013

Tosca, Odeon (!K7)

Depuis le temps que l'on suit le parcours du projet de Richard Dorfmeister, Tosca, on ne peut qu'admirer sa capacité à garder le cap musical qu'il s'est fixé à partir de son premier album, "Opera", en 1997, en compagnie de son acolyte Rupert Huber. Il faut dire que l'autre duo qu'il a fondé avec Peter Kruder est devenu, en quelques morceaux et compilations, le fer de lance de la vague downtempo autrichienne des années 90. Puis, à l'aune des années 2000, le genre a failli passer prématurément aux oubliettes à cause d'une flopée de compilations de restaurants, toutes plus insipides les unes de les autres (du Buddha Bar à la Mezzanine de l'Alacazar), qui ont considérablement banalisé et embourgeoisé cette musique. Ca commençait donc à sérieusement sentir le sapin pour le courant downtempo. Mais, le capitaine Dorfmeister a tenu bon et il force aujourd'hui le respect en continuant à creuser son sillon avec patience et intransigeance. Tosca veut, avant tout, créer un son qui lui est propre sans chercher à s'adapter aux modes du moment. Puis, il faut dire que le duo a le chic pour s'attacher les services de vocalistes émérites (JJ Jones, Sarah Carlier...) et leur offrir l'écrin parfait qui leur permettra de s'exprimer en toute quiétude. On notera sur ce sixième effort une touche un petit peu plus noir et, en même temps, plus ambient, avec, en permanence, ce souci du détail sonore qui rend l'ensemble si attachant. Avec "Odeon", Tosca nous donne donc l'impression que le temps n'a pas de prise sur sa musique qui poursuit son chemin à travers les décennies, comme sur un nuage.

Sibylle GL

Tosca, Odeon (!K7-La Baleine)
Sortie le 4 février 2013
www.k7.com/Toscaodeon

Tosca, Featuring Sarah Carlier, What If, video audio



1.14.2013

Da Sexuality, Black Clothes (Official video)

Comment chanter une chanson qui parle de vêtements noirs sur des sonorités new wave electro tout en montrant des images d'un voyage du sud au nord de la côte ouest des Etats-Unis en charmante compagnie ? C'est l'équation que semble avoir résolue le duo du sud-ouest de la France. Le musicien toulousain Exx et le graphiste-producteur d'Auch Arch’R ont concocté la parfaite chanson capable de plaire au plus grand nombre. On les attend sur les pistes de danse avec le Ep "Darling Effect" dont la sortie est prévue en mars de cette année...

SGL

www.dasexuality.com